Gastronomie • Coups de Coeur
Maison de Bâcon : la renaissance
S’il n’est pas évident de relancer une institution gastronomique, le pari est en bonne voie à Antibes.
C’est à une belle résurrection que nous vous convions aujourd’hui du côté du Cap d’Antibes, plus précisément à la "Maison de Bâcon", avec un accent circonflexe qui souligne le caractère familial d’une institution retrouvée. Véritable temple de la cuisine de la mer pendant des lustres sous
la houlette de la famille Sordello, le restaurant a été repris au début de l’été par l’entreprenant Laurent Le Fur, ancien PDG de Lenôtre. Des premiers travaux ont déjà modernisé la magnifique salle ouvrable qui embrasse la mer, les remparts d’Antibes, Marina, Nice et le Mercantour, en attendant, l’hiver prochain, l’agrandissement de la terrasse.
La cuisine a été confiée à Nicolas Davouze, formé chez Bocuse puis passé chez les plus grands (Chèvre d’Or, Marcon, Goujon, Fréchon, Gagnaire) avant de retrouver son mentor, le MOF Franck Ferigutti à Terre Blanche puis au Château Saint Martin. Ce Bocuse d’Or France, arrivé de l’Oasis à La Napoule,
profite bien sûr de la pêche locale pour nous donner le meilleur de la Méditerrannée. D’abord en gardant les plats qui ont fait la renommée de l’endroit comme la soupe de poisson de roche, l’incontournable bouillabaisse en deux services, le délice de loup au beurre blanc truffé, les ravioles de langouste cuisinée dans son fumet, et bien sûr, la pêche du jour grillée au feu de bois. Mais Davouze, amoureux des légumes, apporte aussi sa touche avec un carpaccio de sériole (pêchée du matin !) mariné, condiment citron de pays et grenade ou la minute de rougets, artichauts poivrade à la menthe et coriandre. Mais s’il y a un plat à ne pas rater, c’est son loup en croûte (minimum 2 personnes), hommage à la recette de Paul Bocuse, accompagné d’une cocotte primeurs du maraîcher, et d’une sauce choron aérienne. Au dessert, le soufflé au chocolat Guanaja sorbet mangue ou le sablé breton aux figues, pistaches caramélisées et sorbet sangria sont d’excellente compagnie.
On le voit, la maison est entre de bonnes mains et restera d’ailleurs ouverte jusqu’aux fêtes de Noël incluses.
C’est à une belle résurrection que nous vous convions aujourd’hui du côté du Cap d’Antibes, plus précisément à la "Maison de Bâcon", avec un accent circonflexe qui souligne le caractère familial d’une institution retrouvée. Véritable temple de la cuisine de la mer pendant des lustres sous
la houlette de la famille Sordello, le restaurant a été repris au début de l’été par l’entreprenant Laurent Le Fur, ancien PDG de Lenôtre. Des premiers travaux ont déjà modernisé la magnifique salle ouvrable qui embrasse la mer, les remparts d’Antibes, Marina, Nice et le Mercantour, en attendant, l’hiver prochain, l’agrandissement de la terrasse.
La cuisine a été confiée à Nicolas Davouze, formé chez Bocuse puis passé chez les plus grands (Chèvre d’Or, Marcon, Goujon, Fréchon, Gagnaire) avant de retrouver son mentor, le MOF Franck Ferigutti à Terre Blanche puis au Château Saint Martin. Ce Bocuse d’Or France, arrivé de l’Oasis à La Napoule,
profite bien sûr de la pêche locale pour nous donner le meilleur de la Méditerrannée. D’abord en gardant les plats qui ont fait la renommée de l’endroit comme la soupe de poisson de roche, l’incontournable bouillabaisse en deux services, le délice de loup au beurre blanc truffé, les ravioles de langouste cuisinée dans son fumet, et bien sûr, la pêche du jour grillée au feu de bois. Mais Davouze, amoureux des légumes, apporte aussi sa touche avec un carpaccio de sériole (pêchée du matin !) mariné, condiment citron de pays et grenade ou la minute de rougets, artichauts poivrade à la menthe et coriandre. Mais s’il y a un plat à ne pas rater, c’est son loup en croûte (minimum 2 personnes), hommage à la recette de Paul Bocuse, accompagné d’une cocotte primeurs du maraîcher, et d’une sauce choron aérienne. Au dessert, le soufflé au chocolat Guanaja sorbet mangue ou le sablé breton aux figues, pistaches caramélisées et sorbet sangria sont d’excellente compagnie.
On le voit, la maison est entre de bonnes mains et restera d’ailleurs ouverte jusqu’aux fêtes de Noël incluses.
Parking privé et service voiturier Ouvert du jeudi au dimanche, déjeuner et dîner • Ouvert au dîner le mardi et mercredi • Carte et menus à 75€ et 145€ • Bouillabaisse à 115€ et 150€.