Gastronomie Coups de Coeur

Coya : C’est le Pérou !

La cuisine latino-américaine a le vent en poupe. Une nouvelle preuve à Monaco où, après Nacional à Fontvieille, c’est Coya(1) qui a ouvert ses portes au Sporting à la place de la Trattoria. Et le voyage commence dès l’entrée dans un décor où le bois sombre domine en apportant beaucoup de chaleur. Au Pisco Bar&Lounge comme sur la terrasse, les meubles artisanaux et les plantes évoquent le Pérou, ses montagnes et ses hauts plateaux : les habitués des Coya à Londres, Dubaï ou Abou Dhabi ne seront pas dépaysés. On y retrouvera aussi la magnifique cuisine du chef Sanjay Dwivedi qui réunit des ingrédients traditionnels de la cuisine péruvienne à des techniques européennes modernes et des influences asiatiques pour des plats naturellement légers et sains. Né à Londres mais grandi en Inde, Sanjay Dwivedi s’est vite passionné pour la cuisine indienne mais aussi celle du Pérou au fil de voyages initiatiques et de travail auprès du génial péruvien Gaston Acurio. Sa cuisine, imprégnée de ces influences, c’est un peu une aventure gustative que l’on vivra grâce aux petits plats à partager du menu, en picorant de l’un à l’autre. Après un guacamole préparé dans les règles à votre table et qui accompagne le « pisco sour», démarre la ronde des ceviches : excellent loup aux oignons rouges et patate douce, parfaite dorade au lait de coco, aji limo, subtile sériole au dashi, huile de truffe et ciboulette mais aussi bar du Chili au piment jaune ou tartare de thon au soja et caviar, avant de passer aux grillades à la braise bien épicées comme le poulet aji amarillo et ail, le filet de bœuf superbement épicé à l’aji limo et échalotes croustillantes ou les côtes d’agneau, tamarillo rôti et chips d’ail. Le tout accompagné d’une burrata aux raisins, tomates, olives de Botija et aji limo mariné, d’aubergines au miso et sésame et de brocolis eux aussi au sésame. Au dessert, la ganache au caramel salé, pisco et sorbet à la framboise est épatante mais la mousse coco, sorbet à l’ananas et concombre aura ses fans.
Service jeune en tenues noires seyantes, carte des vins complète, musique, bar à chicha : tout est réuni pour faire de ce Coya un succès de l’été monégasque.

Ouvert (à partir de 18h) jusqu’au 31 octobre. Voiturier. Carte et menu à 90€. Au bar, « Para Picar » (tapas) à 24, 36 ou 49€