Et encore... Automobile

Peugeot 508 SW

Le break de chasse...au premium !

Six mois après le lancement de la nouvelle 508 et fidèle à la tradition du break, Peugeot dévoile la version SW, avec un design à couper le souffle. Son tarif démarre à 33.600 €.

L’arrivée de la nouvelle 508 sur le marché automobile est apparu comme un vent de fraîcheur dans le segment des grandes berlines dominé par le trio allemand Audi-BMW-Mercedes très conservateur sur le plan du design. Une politique qui semble leur réussir, mais ce n’est pas celle des constructeurs français, bien plus créatifs dans ce domaine, comme le démontre la marque au lion sous la direction de Gilles Vidal. Ainsi, le bureau de style a été très sollicité pour offrir à la carrosserie break de la 508 une personnalité très marquée, évitant de se contenter de rajouter un cube sans imagination à la berline. Un atout qui pourrait lui permettre de dépasser les 60 % des ventes de la gamme 508.

> Une face arrière élégante et musclée
Plus long de seulement 4 cm par rapport à la berline, le SW présente un profil dynamique, un toit qui s’abaisse vers une vitre du hayon très incliné, et une face arrière particulièrement musclée avec une ligne de feu agréablement travaillée pour donner un effet 3D absolument unique, notamment la nuit. Incontestablement, Peugeot n’a pas lésiné sur les moyens pour arriver à un résultat qui efface l’aspect utilitaire du break traditionnel. Pour autant, le 508 SW conserve un aspect pratique puisque son coffre facilement modulable évolue de 530 à 1.780 litres, avec une ouverture motorisée et disposant de la fonction mains-libres en effectuant un mouvement du pied sous la jupe.

> Avec le i-cockpit maison
Pour se singulariser par rapport à la concurrence, le nouveau grand break de Peugeot présente également un poste de conduite original en héritant du fameux i-cockpit apparu avec la 208 et généralisé sur toute la gamme Peugeot. Derrière un petit volant multifonctions avec double méplats, l’instrumentation 100 % numérique surélevée est rejetée presque au pied du pare-brise pour donner l’impression d’une lecture tête haute. L’écran est paramétrable et permet par exemple d’avoir un rappel de la navigation. Cette dernière est affichée sur l’écran digital multimédia placé en haut de la console centrale. Des touches « piano » offrent des raccourcis pour certaines commandes comme la navigation, la climatisation, l’audio et la téléphonie.

> Un comportement routier de référence
Sous son capot, comme on pouvait s’y attendre, le SW reçoit l’intégralité des motorisations de la berline, à savoir des 4 cylindres turbo tous accouplés en série à la boîte automatique à 8 rapports avec reprise des commandes par des palettes fixes derrière le volant.. En essence il s’agit d’un 1,6 litre conjugué en 180 ch et 225 ch, et en Diesel d’un 2 litres de 160 ch ou 180 ch et un 1,5 litre de 130 ch pour l’entrée de gamme, le seul à proposer le choix d’une boîte mécanique à 6 rapports. Une version hybride verra le jour dans un an. Le SW reprend également l’ensemble de la structure de la berline avec le même schéma de suspension constitué d’un train arrière multibras et d’un amortissement piloté. Logique puisque plus lourde d’à peine 40 kg, et le break montre un même comportement routier qui fait référence en matière de confort et tenue de route.
Philippe Lacroix