Et encore... Automobile

Ford Puma

Séduisant... et hybride

Ford poursuit son offensive sur le segment des SUV, avec le lancement du Puma à la carrure athlétique et motorisé au départ avec une hybridation légère. Prix de départ à 22.900 €.

En 1997, Ford avait lancé le Puma, un petit coupé trapu, qui ne dura que 5 ans. Aujourd’hui, le constructeur américain fait renaître le nom à travers un SUV compact qui affiche un style particulièrement athlétique et séduisant. Long de 4.19 m, il repose sur une plate-forme de Fiesta dont les voies avant et arrière ont été accrues de 6 cm, pour assurer une bonne assise malgré une garde au sol de 14 cm et une hauteur accrue de 5 cm, soit 1,55 m. Dans l’habitacle, on retrouve la planche de bord de la Fiesta et les même contre-portes qui ont l’avantage d’être fonctionnelles et une lecture facile des compteurs et de l’écran GPS en haut de la console centrale. Les sièges avant et arrière sont proposés avec des tissus amovibles et lavables selon la finition. Le coffre est aménagé avec un compartiment profond capable de recevoir deux sacs de golf en position verticale ; son revêtement résistant, avec un inédit bouchon de vidange, facilite le nettoyage à l’eau.

> Une assistance électrique bienvenue

Comme annoncé par Ford, chaque nouveau modèle apparaîtra désormais dans une ou plusieurs versions électrifiées. Le Puma bénéficie donc dès son lancement d’une hybridation légère qui s’adapte aux plateformes classiques en ajoutant un alterno-démarreur 11.5 kW ou 15 ch et une batterie 48V au moteur essence. La batterie se recharge lors des phases de décélération et de freinage, pour ensuite fournir une assistance électrique lors des démarrages et accélérations afin de réduire la consommation de carburant. Disponible en deux niveaux de puissance 125 ch et 155 ch, le moteur 3 cylindres turbo de 999 cm3 est également doté d’un système de désactivation de cylindre, qui stoppe automatiquement l’un des cylindres lorsque la pleine capacité n’est pas nécessaire, par exemple en roue libre ou à allure constante.
Un excellent comportement routier

Sur la route, le Puma montre un comportement plutôt convaincant. Il a d’abord l’avantage d’offrir cinq modes de conduite permettant au conducteur de s’adapter aux conditions de la route, à la météo et au terrain. Chaque mode dispose par ailleurs d’un affichage graphique unique au niveau du tableau de bord. Le plus remarquable est sa tenue de route grâce à un train arrière très agile qui fait oublier que la voiture est une traction donnant lieu habituellement à du sous-virage. Aidé par une direction directe, le Puma vire de façon très neutre et s’apprécie davantage encore avec la finition ST Line qui se démarque par une suspension sport et des jantes de 18 pouces. La finition Titanium se veut plus sage et plus confortable. Le reproche principal étant comme toujours des rapports de boîte bien trop longs, notamment avec le 125 ch. Même avec le surplus de puissance de l’alterno-démarreur, la voiture à du mal à se relancer à bas régime.

> Un équipement généreux

Sur le plan équipement, le Puma est assez bien doté dès son entrée de gamme avec des jantes en alliage, des antibrouillard, le système de navigation et même les sièges avant massant... mais chauffant reste une option, tandis que la roue de secours galette optionnelle perd sa place au profit de la batterie 48 V. Bien entendu les aides à la conduite font le plein et pour cela le Puma s’entoure de 12 capteurs ultrasons, 3 radars et 2 caméras. Une version essence non-hybride de 125 ch avec, en option, une transmission automatique à double embrayage à 7 rapports, ainsi qu’un Diesel de 120 ch compléteront la gamme courant 2020.
Philippe Lacroix