Art & Culture Monaco

Marion Soler, engagement pour l’entrepreneuriat

Avocate de profession et directrice de la société Actis Monaco, Marion Soler est la
Vice-Présidente entrepreneuriat 2019 de la Jeune Chambre Economique de Monaco. Retour sur son parcours et ses ambitions au sein de l’association monégasque.

> Pourriez-vous nous parler des Trophées de l’entrepreneuriat (17 décembre 2019) ?
C’est le point d’orgue du pôle entre-preneuriat et plus largement de la Jeune Chambre Economique de Monaco. Cet événement nous permet de rendre hommage aux participants de nos différents concours et certains sont récompensés en direct, à l’image des lauréats du Concours de Création d’entreprise. Cette soirée de gala illustre l’ensemble des actions du pôle entrepreneuriat. Elle met à l’honneur des profils très variés allant des gagnants du Startup Weekend Monaco - dont le principe est de lancer une idée et de la développer en 54 heures jusqu’au Concours de création d’entreprise avec des participants plus structurés, à la tête d’une société déjà formée ou en cours de formation. Sur scène, on retrouve également les jeunes candidats de Graîne d’entrepreneur, une initiative menée dans trois établissements monégasques qui nous permet d’être à l’origine de la petite étincelle qui peut créer des vocations. Et enfin, le concours Get in the ring, où l’on passe sur une notion d’investissement. Nous revenons sur de véritables success stories.

> Quelles sont les nouveautés 2019 ?
La première édition s’est déroulée au Grimaldi Forum et cette année nous prenons possession du nouveau centre de conférences du One Monte-Carlo. L’ADN reste le même mais cette seconde édition se veut encore plus innovante. Nous souhaitons offrir une belle cérémonie aux vainqueurs de nos concours comme à nos partenaires. Et nous mettons tout en œuvre pour que les Trophées deviennent un rendez-vous incontournable.

> Revenons sur votre parcours, comment est née votre vocation ?
Au collège, je rêvais de devenir avocate et comme j’étais déjà fan du groupe U2, je me disais qu’un jour j’allais pouvoir défendre Bono. C’est véridique ! Je me suis donc spécialisée dans le droit des marques, et la propriété intellectuelle. J’ai finalement réalisé que ce projet n’allait pas se faire (rires) et je me suis orientée vers un secteur qui me passionne : la haute technologie. J’ai démarré mes études à Paris avant de revenir dans le Sud et faire un "Master 2 en Propriété intellectuelle et nouvelles technologies" suivi de l’école d’avocat. Et c’est dans le cadre de cette formation que je suis entrée au sein du groupe Telis, en 2016.

> Vous êtes finalement restée chez eux…
Oui, une fois diplômée, son directeur Thierry Leray m’a proposé de fonder leur service juridique. Et au fil des années, nous avons développé les aspects relatifs à la protection des données, coffre-fort numérique, solutions de gestion de crise… Tous ces nouveaux métiers qui représentent la branche Actis Monaco, la société que je dirige désormais et dont l’un des axes forts est la sécurité numérique.

> Comment avez-vous connu la Jeune Chambre Economique de Monaco ?
En accompagnant Thierry Leray à différents événements JCEM et notamment aux Petits-Déjeuners Conférences. Mais le véritable déclic s’est fait lors d’un Business Time. Thierry ne pouvait pas y assister et il m’a demandé de le représenter. Ce qui m’a permis de mieux connaître les membres, découvrir le fonctionnement et tout le travail qu’il y a derrière, en termes d’organisation et d’événementiel.

> Une fois devenue membre, quelles a été votre parcours ?
J’ai démarré au sein de la commission du Startup Weekend Monaco et je me suis régalée ! L’événement est particulier et très prenant car il se déroule sur 54 heures, non stop. Mais j’étais dans mon élément, la plupart des projets présentés étant axés sur le numérique. J’ai ensuite continué sur le Get in The Ring, un événement tout aussi intéressant. Puis Olena Prykhodko, présidente 2018 m’a fait confiance pour prendre en charge les formations. Et enfin, cette année Alexandre Maniloff m’a renouvelé sa confiance, en me nommant vice-présidente entrepreneuriat. Une mission plus axée sur le management des différents directeurs de commissions.

> Quelles sont vos ambitions au sein de la JCEM ?
Cet été, en déplacement au Japon pour la Japan Academy, je me suis portée candidate au poste de présidente nationale 2020 dont les élections seront prévues fin octobre. Je donne de mon temps à la Jeune Chambre de manière naturelle, sans rien attendre de particulier en retour, mis à part la construction de relations de confiance solides et passer des moments agréables d’échanges et de partage. C’est important car je considère que l’image et le travail que l’on donne au sein de la JCE rejaillit à la fois sur l’aspect personnel et professionnel.

> Un réseau solide…
Oui, je pense qu’être membre nécessite une implication bien au-delà du fait de distribuer des cartes de visite. Si c’est votre seule ambition, cela ne va pas fonctionner. Et cela ne sera bénéfique pour personne, ni vous, ni la JCE. C’est justement ce qui justifie la phase de recrutement qui permet d’identifier les réelles motivations du candidat. Il faut partager des valeurs entrepreneuriales et de leadership. Je m’engage pour construire un réseau solide et pas uniquement serrer quelques mains. Notre implication est primordiale car la jeune chambre est intemporelle. Nous ne faisons que passer et le mouvement que nous portons est au-dessus de nous. En particulier à Monaco où l’association a une véritable valeur économique. C’est pour cela que je souhaite m’engager d’avantage pour porter ce message.

> Est-ce qu’une série vous passionne en ce moment ?
Oui, je suis à la Saison 3, épisode de 3 de La Casa de Papel, j’adore !