Art & Culture • Monaco
Lisa Caussin-Battaglia, File vers la victoire !
Championne monégasque de jet à bras et membre de la Monaco Sport Academy, Lisa Caussin-Battaglia a récemment intensifié son entraînement. Un changement qui lui a déjà permis de retrouver les sommets avec un titre de vice-championne d'Europe sur l'IJSBA Euro Tour.
> Comment êtes-vous devenue pilote de jet à bras ?
J’ai toujours été très active, mais je n’avais jamais pratiqué de sport en club. J’évoluais plutôt dans le domaine artistique. Et puis un jour - grâce au Pass'sport culture - j’ai participé à un stage de jet à bras et je suis tombée amoureuse de cette discipline. Et j’ai décidé de me lancer à fond. J’ai toujours été attirée par les sports mécaniques, mais ils sont difficilement accessibles. Ce sont des sports qui coûtent cher. Mais via le Roca Jet Club, cela devient possible. Il faut s’investir, prouver sa détermination. Après ce fameux stage, j’ai passé mon permis bateau en seulement un mois. J’étais très motivée ! (rires) J’ai ensuite commencé à faire des déplacements avec l’équipe et c’est là que j’ai réalisé que c’était vraiment ce que je voulais faire.
> Quels ont été vos premiers titres significatifs ?
Les premiers résultats marquants datent de 2015. J’ai remporté le titre de championne régionale en ski ladies GP2. L’autre titre fort était durant la World Cup où j’ai été sacrée vice-championne en ladies amateur. Monter sur un podium, c’est un moment extraordinaire et les sensations que l’on ressent sont uniques. J’avais attendu le bon moment, je m’étais entraînée durant deux ans pour atteindre ces objectifs. C’est un des plus beaux souvenirs que j’ai en compétition. J’ai fait toute la manche en première position avec une avance énorme sur mes concurrentes… C’était super.
> Pourriez-vous nous parler du Roca Jet Club?
C’est une association monégasque fondée en 1992 qui permet aux résidents, Monégasques et travailleurs de la Principauté de faire du jet-ski avec leurs propres engins. Elle propose à la fois du gardiennage, et un lieu où mettre les jets à l’eau, faire de la mécanique, se reposer etc. Une branche est dédiée à la compétition à la fois en jet à selle et jet à bras. Et il y a l’école de pilotage qui permet d’initier les jeunes gratuitement - via le Pass'sport culture - au jet à bras. L’idée est de partager notre passion et de créer des vocations.
> Pourriez-vous nous parler de vos derniers résultats ?
J’ai récemment terminé vice-championne d’Europe en Belgique. Cela faisait 4 ans que je n’avais pas participé aux championnats d’Europe et plus globalement je n’étais plus revenue près du top 3 ces dernières années. Mais aujourd’hui, mon entraîneur Michel Torre est dédié à mon entraînement et la réussite de ma saison. Et l’on voit que cela porte déjà ses fruits. En deux mois, on a pu constater d’énormes progrès.
> Quel est votre programme d’entraînement ?
Avant d’avoir un entraîneur disponible à 100%, je ne m’entrainais quasiment pas en lac. On était donc dépendant des conditions de la mer et il était donc difficile de prévoir des exercices ciblés. Aujourd’hui, on peut se déplacer en lac (3 heures de route) et faire des entraînements complets. Pour l’aspect physique, je fais du vélo, de la musculation et des randonnées pour travailler le cardio. Je fais également partie de la Monaco Sport Academy, un projet fondé en collaboration entre le Yacht Club de Monaco dont le but est de favoriser l’épanouissement sportif des athlètes monégasques pour qu’ils accèdent au plus haut niveau. Et il y a ensuite toute la partie dédiée à la mécanique, beaucoup de réglages et d’entretien.
> Lorsque vous n’êtes pas dans l’eau, quelles sont vos passions ?
Je pratique le violon depuis l’âge de 4 ans et j’ai longtemps pensé faire une carrière dans la musique mais le haut niveau implique trop de sacrifices. On ne peut plus faire certains sports de peur de se blesser, on ne fait plus que ça… Ce n’était pas en accord avec ma personnalité. Aujourd’hui, je joue pour le plaisir, j’ai abandonné mon rêve de devenir violoniste professionnelle. J’ai également fait beaucoup de théâtre et du cirque. Ces trois disciplines étaient mes principales activités jusqu’au jour où j’ai découvert le jet-ski.
> Quelles sont les prochaines échéances ?
Les deux championnats d’Europe sont terminés, il reste donc le Championnat du monde et les Worlds Series. On va partir au mois d’octobre en Chine et l’on va ensuite s’envoler pour les Etats-Unis puis l’Inde, la Thaïlande et les Emirats Arabes.
> Comment êtes-vous devenue pilote de jet à bras ?
J’ai toujours été très active, mais je n’avais jamais pratiqué de sport en club. J’évoluais plutôt dans le domaine artistique. Et puis un jour - grâce au Pass'sport culture - j’ai participé à un stage de jet à bras et je suis tombée amoureuse de cette discipline. Et j’ai décidé de me lancer à fond. J’ai toujours été attirée par les sports mécaniques, mais ils sont difficilement accessibles. Ce sont des sports qui coûtent cher. Mais via le Roca Jet Club, cela devient possible. Il faut s’investir, prouver sa détermination. Après ce fameux stage, j’ai passé mon permis bateau en seulement un mois. J’étais très motivée ! (rires) J’ai ensuite commencé à faire des déplacements avec l’équipe et c’est là que j’ai réalisé que c’était vraiment ce que je voulais faire.
> Quels ont été vos premiers titres significatifs ?
Les premiers résultats marquants datent de 2015. J’ai remporté le titre de championne régionale en ski ladies GP2. L’autre titre fort était durant la World Cup où j’ai été sacrée vice-championne en ladies amateur. Monter sur un podium, c’est un moment extraordinaire et les sensations que l’on ressent sont uniques. J’avais attendu le bon moment, je m’étais entraînée durant deux ans pour atteindre ces objectifs. C’est un des plus beaux souvenirs que j’ai en compétition. J’ai fait toute la manche en première position avec une avance énorme sur mes concurrentes… C’était super.
> Pourriez-vous nous parler du Roca Jet Club?
C’est une association monégasque fondée en 1992 qui permet aux résidents, Monégasques et travailleurs de la Principauté de faire du jet-ski avec leurs propres engins. Elle propose à la fois du gardiennage, et un lieu où mettre les jets à l’eau, faire de la mécanique, se reposer etc. Une branche est dédiée à la compétition à la fois en jet à selle et jet à bras. Et il y a l’école de pilotage qui permet d’initier les jeunes gratuitement - via le Pass'sport culture - au jet à bras. L’idée est de partager notre passion et de créer des vocations.
> Pourriez-vous nous parler de vos derniers résultats ?
J’ai récemment terminé vice-championne d’Europe en Belgique. Cela faisait 4 ans que je n’avais pas participé aux championnats d’Europe et plus globalement je n’étais plus revenue près du top 3 ces dernières années. Mais aujourd’hui, mon entraîneur Michel Torre est dédié à mon entraînement et la réussite de ma saison. Et l’on voit que cela porte déjà ses fruits. En deux mois, on a pu constater d’énormes progrès.
> Quel est votre programme d’entraînement ?
Avant d’avoir un entraîneur disponible à 100%, je ne m’entrainais quasiment pas en lac. On était donc dépendant des conditions de la mer et il était donc difficile de prévoir des exercices ciblés. Aujourd’hui, on peut se déplacer en lac (3 heures de route) et faire des entraînements complets. Pour l’aspect physique, je fais du vélo, de la musculation et des randonnées pour travailler le cardio. Je fais également partie de la Monaco Sport Academy, un projet fondé en collaboration entre le Yacht Club de Monaco dont le but est de favoriser l’épanouissement sportif des athlètes monégasques pour qu’ils accèdent au plus haut niveau. Et il y a ensuite toute la partie dédiée à la mécanique, beaucoup de réglages et d’entretien.
> Lorsque vous n’êtes pas dans l’eau, quelles sont vos passions ?
Je pratique le violon depuis l’âge de 4 ans et j’ai longtemps pensé faire une carrière dans la musique mais le haut niveau implique trop de sacrifices. On ne peut plus faire certains sports de peur de se blesser, on ne fait plus que ça… Ce n’était pas en accord avec ma personnalité. Aujourd’hui, je joue pour le plaisir, j’ai abandonné mon rêve de devenir violoniste professionnelle. J’ai également fait beaucoup de théâtre et du cirque. Ces trois disciplines étaient mes principales activités jusqu’au jour où j’ai découvert le jet-ski.
> Quelles sont les prochaines échéances ?
Les deux championnats d’Europe sont terminés, il reste donc le Championnat du monde et les Worlds Series. On va partir au mois d’octobre en Chine et l’on va ensuite s’envoler pour les Etats-Unis puis l’Inde, la Thaïlande et les Emirats Arabes.