Giulio Cesare in Egitto

Créé en 1724 par Haendel, puis balayé par la vague romantique du XIXe siècle, ce titre ne retrouvera le chemin de la scène qu’en 1922 à Göttingen avant d’être mis en lumière après-guerre par les grandes voix du belcanto romantique. Il faudra néanmoins attendre les années soixante-dix pour entendre une exécution respectant l’intégralité de la partition : la nouvelle production monégasque, signée Davide Livermore, s’inscrit dans cette perspective. Après ses mémorables Ariodante et Alcina, Cecilia Bartoli incarne à Monte-Carlo sa troisième héroïne haendélienne et sera entourée notamment du contre-ténor Carlo Vistoli.