Art & Culture • Monaco
Clément Maréchal, Président national 2024 de la JCI Monaco
Récemment nommé président national 2024 de la JCI Monaco, Clément Maréchal prend la tête de l’association de jeunes leaders monégasques avec la volonté de replacer le "membre" au cœur du mouvement et de dynamiser son offre en matière de networking et de formation.
- Pourriez-vous nous présenter votre parcours ?
J’ai grandi à Monaco où j’ai fait toute ma scolarité, du primaire jusqu’au lycée. Après le baccalauréat, je suis parti m’installer trois ans à Paris pour étudier l’économie et le développement des affaires internationales. Dans le cadre de cette formation, j’ai passé un semestre en Australie, une expérience très enrichissante qui m’a beaucoupmarqué.Cessixmoism’ontpermisde découvrir d’autres cultures, et une manière totalement différente d’aborder le rapport aux autres. À mon retour, je n’étais plus la même personne ! Après cela, je suis parti à Londres pour suivre un master en développement de l’entrepreneuriat et gestion des risques financiers. À la fin de mes études, on était en pleine période de Brexit, je suis donc retourné à Monaco et une fois sur place, j’ai ressenti l’envie de faire quelque chose de différent, une activité professionnelle qui me laisserait plus de liberté. J’avais déjà expérimenté le secteur bancaire, je me suis donc orienté vers l’immobilier. Et c’est ainsi que j’ai entamé une carrière dans l’agence Coletti Real Estate, une entreprise familiale, présente à Monaco depuis plus de 40 ans, et au sein de laquelle j’opère en totale autonomie depuis 2020.
- Comment êtes-vous entré au sein de la JCI Monaco ?
Quand je suis rentré m’installer à Monaco, après cinq années passées à l’étranger, j’ai retrouvé mes amis d’enfance qui avaient évolué au sein de différentes entités,maisjeneconnaissaispaslesnouveaux arrivants,notammentlesentrepreneursetles nouvelles structures émergentes. J’ai donc cherché un moyen d’étendre mon réseau professionnel, et c’est là que j’ai décidé d’intégrer la JCI Monaco. Pour moi, devenir membre et s’impliquer dans les actions du mouvement est un moyen de rendre à la Principauté un peu de ce qu’elle m’a donné. Si j’ai toujours été tourné vers l’étranger, c’est grâce à l’aspect international de Monaco. La Jeune Chambre répondait donc à mes attentes : faire partie d’un réseau local de jeunes talents,participeràlapromotiondel’attractivité économique du pays et enfin être impliqué dans des projets d’envergure. Le mouvement m’a permis de rencontrer des acteurs locaux que je n’aurais sûrement jamais croisés autrement, et je suis également devenu un lien entre les institutions locales et les nouveaux arrivants, un point qui me tient particulièrement à cœur.
- Quel a été votre parcours au sein du mouvement ?
DèsmonengagementauseindelaJCIMonacoen2020,j’ai immédiatement été plongé au cœur de l’action en rejoignant l’équipe desTrophéesdelaJeuneChambreÉconomiquedeMonaco,l’un des événements phares du mouvement. N’ayant aucune expérience préalable en événementiel, cela représentait pour moi un premier défi. Cependant, cette soirée est organisée de manière très minutieuse, avec une rigueur qui m’était en partie familière grâce à ma précédente expériencedanslesecteurbancaire.L’annéesuivante,en2021, on m’a proposé de gagner en responsabilité en prenant en charge l’organisationdesPetits-DéjeunersConférences.Cesrendez-vous sont une formidable vitrine pour le mouvement et exigent une grande attention au protocole, car ils accueillent de nombreuses personnalités politiques et économiques de la Principauté, permettant ainsi à la JCI Monaco d’être un relais d’informations. Tout au long de l’année, j’ai eu la chance d’être accompagné par une équipe formidable, ce qui m’a aidé à développer mes capacités de management. Je me souviens d’un membre que j’ai désigné comme "référent presse" afin qu’il puisse relever ce défi et développer ses compétences. Il a finalement adorécetteexpérience,etilestdésormaisresponsabledupôle communication au sein de son entreprise. Enfin, en 2023, j’ai accepté de nouvelles responsabilités en rejoignant le conseil d’administration et en devenant vice-président en charge de l’entrepreneuriat, supervisant ainsi les pôles de formations, le Concours de création d’entreprise et le programme de mentorat.
- Qu’est-ce qui a motivé votre volonté de briguer la présidence ?
Différentes raisons. C’est tout d’abord une évolution naturelle. Au fil des années, j’ai gagné en responsabilité, et après trois ans d’engagement intense au sein du mouvement, la présidence s’est imposée comme une suite logique. Ensuite, j’ai souhaité assumer ce rôle dans le but de valoriser un héritage, celui transmis par les anciens présidents.Un héritage doit grandir et prospérer au fil du temps. Devenir président national est, à mes yeux, un engagement profond : j’ai des objectifs précis à atteindre et je souhaite être acteur, et non spectateur, des changements que j’envisage pour la JCI Monaco. Cette fonction exige de grandes responsabilités, un investissement personnel considérable… Une mission que l’on réalise de manière totalement bénévole, ce qui la rend d’autant plus forte ! Enfin, ayant pratiqué plusieurs sports collectifs depuis l’enfance, je suis convaincu que l’esprit d’équipe est une force redoutable.
- Comment avez-vous élaboré votre projet pour 2024 et quelles sont vos ambitions ?
Ellessontmultiples,etavecmonconseild’administration,nous avons travaillé sur différents aspects pour élaborer un plan solide et cohérent pour 2024. Avant d’établir cette feuille de route, j’ai tenu à consulter d’anciens présidents et prendre en compte l’historique de la JCI Monaco. Nous avons échangé, recueilli des avis divers, y compris négatifs, et bien heureusement ! Si tout le monde avait directement approuvé notre projet, je me serai demandé quel était le piège… (rires). Et après avoir réalisé une sorte d’audit de nos événements, nous avons finalement constaté que nous arrivions à la fin d’un cycle de trois ans et qu’il était temps de renouveler nos bases. Notre objectif est donc aujourd’hui de recentrer nos actions sur nos membres pour maintenir leur motivation et leur engagement. En tant qu’association dédiée au développement économique, nous envisageons d’équilibrer l’impact de nos rendez-vous et d’améliorer ou supprimer certains d’entre eux. Enfin, l’ambition reste notre moteur principal, avec la volonté de viser toujours plus haut.
- Quelles seront les nouveautés prévues en 2024 ?
Le credo de l’année est l’entrepreneuriat. Cette année, nous comptons plus que jamais accompagner les jeunes entreprises et jouer notre rôle de conseil et de liaison avec les institutions locales. Comme je l’ai dit, nous allons lancer de nouveaux événements axés sur l’entrepreneuriat, mais également revoir en partie le format de nos formations en développementpersonneletrecentrerlepôled’attractivitésur l’actualité des entrepreneurs monégasques. Un pôle média a également été créé. Et nous travaillons sur un nouveau rendez-vous "networking" qui permettra aux porteurs de projets de tester leurs idées. Nous organiserons aussi une journée de formation avec des ateliers, des conférences et des intervenants de renom, ou encore un événement de type "Pitch Battle" où de jeunes entrepreneurs pourront se confronter et échanger de manière constructive.
- Pourriez-vous nous présenter votre parcours ?
J’ai grandi à Monaco où j’ai fait toute ma scolarité, du primaire jusqu’au lycée. Après le baccalauréat, je suis parti m’installer trois ans à Paris pour étudier l’économie et le développement des affaires internationales. Dans le cadre de cette formation, j’ai passé un semestre en Australie, une expérience très enrichissante qui m’a beaucoupmarqué.Cessixmoism’ontpermisde découvrir d’autres cultures, et une manière totalement différente d’aborder le rapport aux autres. À mon retour, je n’étais plus la même personne ! Après cela, je suis parti à Londres pour suivre un master en développement de l’entrepreneuriat et gestion des risques financiers. À la fin de mes études, on était en pleine période de Brexit, je suis donc retourné à Monaco et une fois sur place, j’ai ressenti l’envie de faire quelque chose de différent, une activité professionnelle qui me laisserait plus de liberté. J’avais déjà expérimenté le secteur bancaire, je me suis donc orienté vers l’immobilier. Et c’est ainsi que j’ai entamé une carrière dans l’agence Coletti Real Estate, une entreprise familiale, présente à Monaco depuis plus de 40 ans, et au sein de laquelle j’opère en totale autonomie depuis 2020.
- Comment êtes-vous entré au sein de la JCI Monaco ?
Quand je suis rentré m’installer à Monaco, après cinq années passées à l’étranger, j’ai retrouvé mes amis d’enfance qui avaient évolué au sein de différentes entités,maisjeneconnaissaispaslesnouveaux arrivants,notammentlesentrepreneursetles nouvelles structures émergentes. J’ai donc cherché un moyen d’étendre mon réseau professionnel, et c’est là que j’ai décidé d’intégrer la JCI Monaco. Pour moi, devenir membre et s’impliquer dans les actions du mouvement est un moyen de rendre à la Principauté un peu de ce qu’elle m’a donné. Si j’ai toujours été tourné vers l’étranger, c’est grâce à l’aspect international de Monaco. La Jeune Chambre répondait donc à mes attentes : faire partie d’un réseau local de jeunes talents,participeràlapromotiondel’attractivité économique du pays et enfin être impliqué dans des projets d’envergure. Le mouvement m’a permis de rencontrer des acteurs locaux que je n’aurais sûrement jamais croisés autrement, et je suis également devenu un lien entre les institutions locales et les nouveaux arrivants, un point qui me tient particulièrement à cœur.
- Quel a été votre parcours au sein du mouvement ?
DèsmonengagementauseindelaJCIMonacoen2020,j’ai immédiatement été plongé au cœur de l’action en rejoignant l’équipe desTrophéesdelaJeuneChambreÉconomiquedeMonaco,l’un des événements phares du mouvement. N’ayant aucune expérience préalable en événementiel, cela représentait pour moi un premier défi. Cependant, cette soirée est organisée de manière très minutieuse, avec une rigueur qui m’était en partie familière grâce à ma précédente expériencedanslesecteurbancaire.L’annéesuivante,en2021, on m’a proposé de gagner en responsabilité en prenant en charge l’organisationdesPetits-DéjeunersConférences.Cesrendez-vous sont une formidable vitrine pour le mouvement et exigent une grande attention au protocole, car ils accueillent de nombreuses personnalités politiques et économiques de la Principauté, permettant ainsi à la JCI Monaco d’être un relais d’informations. Tout au long de l’année, j’ai eu la chance d’être accompagné par une équipe formidable, ce qui m’a aidé à développer mes capacités de management. Je me souviens d’un membre que j’ai désigné comme "référent presse" afin qu’il puisse relever ce défi et développer ses compétences. Il a finalement adorécetteexpérience,etilestdésormaisresponsabledupôle communication au sein de son entreprise. Enfin, en 2023, j’ai accepté de nouvelles responsabilités en rejoignant le conseil d’administration et en devenant vice-président en charge de l’entrepreneuriat, supervisant ainsi les pôles de formations, le Concours de création d’entreprise et le programme de mentorat.
- Qu’est-ce qui a motivé votre volonté de briguer la présidence ?
Différentes raisons. C’est tout d’abord une évolution naturelle. Au fil des années, j’ai gagné en responsabilité, et après trois ans d’engagement intense au sein du mouvement, la présidence s’est imposée comme une suite logique. Ensuite, j’ai souhaité assumer ce rôle dans le but de valoriser un héritage, celui transmis par les anciens présidents.Un héritage doit grandir et prospérer au fil du temps. Devenir président national est, à mes yeux, un engagement profond : j’ai des objectifs précis à atteindre et je souhaite être acteur, et non spectateur, des changements que j’envisage pour la JCI Monaco. Cette fonction exige de grandes responsabilités, un investissement personnel considérable… Une mission que l’on réalise de manière totalement bénévole, ce qui la rend d’autant plus forte ! Enfin, ayant pratiqué plusieurs sports collectifs depuis l’enfance, je suis convaincu que l’esprit d’équipe est une force redoutable.
- Comment avez-vous élaboré votre projet pour 2024 et quelles sont vos ambitions ?
Ellessontmultiples,etavecmonconseild’administration,nous avons travaillé sur différents aspects pour élaborer un plan solide et cohérent pour 2024. Avant d’établir cette feuille de route, j’ai tenu à consulter d’anciens présidents et prendre en compte l’historique de la JCI Monaco. Nous avons échangé, recueilli des avis divers, y compris négatifs, et bien heureusement ! Si tout le monde avait directement approuvé notre projet, je me serai demandé quel était le piège… (rires). Et après avoir réalisé une sorte d’audit de nos événements, nous avons finalement constaté que nous arrivions à la fin d’un cycle de trois ans et qu’il était temps de renouveler nos bases. Notre objectif est donc aujourd’hui de recentrer nos actions sur nos membres pour maintenir leur motivation et leur engagement. En tant qu’association dédiée au développement économique, nous envisageons d’équilibrer l’impact de nos rendez-vous et d’améliorer ou supprimer certains d’entre eux. Enfin, l’ambition reste notre moteur principal, avec la volonté de viser toujours plus haut.
- Quelles seront les nouveautés prévues en 2024 ?
Le credo de l’année est l’entrepreneuriat. Cette année, nous comptons plus que jamais accompagner les jeunes entreprises et jouer notre rôle de conseil et de liaison avec les institutions locales. Comme je l’ai dit, nous allons lancer de nouveaux événements axés sur l’entrepreneuriat, mais également revoir en partie le format de nos formations en développementpersonneletrecentrerlepôled’attractivitésur l’actualité des entrepreneurs monégasques. Un pôle média a également été créé. Et nous travaillons sur un nouveau rendez-vous "networking" qui permettra aux porteurs de projets de tester leurs idées. Nous organiserons aussi une journée de formation avec des ateliers, des conférences et des intervenants de renom, ou encore un événement de type "Pitch Battle" où de jeunes entrepreneurs pourront se confronter et échanger de manière constructive.
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