Art & Culture • Monaco
Behind the Scène
A l’occasion du 3e E-Prix de Monaco et du 77e Grand Prix de Monaco de Formule 1, nous avons pu découvrir les coulisses de la production télé de l’Automobile Club de Monaco. Présentation d’une particularité 100% monégasque.
Si le Grand Prix de Monaco attire chaque année près d’un milliard de téléspectateurs, ces amoureux de sport automobile ont les yeux rivés sur des images produites exclusivement par l’Automobile Club de Monaco (ACM). Une spécificité que la Principauté défend sans relâche depuis la création de la télévision dans les années 30. La Formula One Management (FOM) est donc productrice de l’ensemble des prises de vues réalisées lors de chaque Grand Prix à travers le monde, à une exception : Monaco. Ce qui permet à l’ACM de conserver le contrôle des images diffusées par les chaînes internationales. « Nous délivrons le signal à une trentaine de chaînes – présentes sur place – et à plus de cent autres qui diffusent depuis leur pays d’origine. Cela permet à l’ACM de raconter une histoire - chaque année pendant les épreuves - fidèle à l’image de marque de Monaco et qui surtout respecte le protocole », précise l’Automobile Club. Un point primordial compte-tenu de la présence et de la participation du Souverain et des membres de la famille princière.
Des équipes mobilisées
Si tous les ans le pays se transforme entièrement pour devenir un circuit de Formule 1, le Grand Prix de Monaco est également synonyme d’implication et de travail intense pour les équipes de l’ACM. Au niveau de la production audiovisuelle, les moyens sont colossaux. A l’occasion du E-Prix, 30 caméras sont installées, et ce chiffre grimpe à 55 lors du Grand Prix de F1, le tout en UHD (Ultra Haute Définition). Deux cars régies sont nécessaires et à l’intérieur, on découvre une centaine d’écrans permettant d’observer la totalité du circuit et d’avoir l’œil sur chaque détail.
Chef d’orchestre
Afin de coordonner le bal des caméras, c’est le réalisateur François Lanaud qui a été choisi par l’ACM depuis 2012. L’intérieur des cars régie réunit les équipes dédiées au son, à l’image, aux ralentis… une quarantaine de professionnels (sur une équipe de production comptant plus de cent personnes au total) garantissant une réactivité irréprochable afin d’offrir une vision parfaite de l’action sportive. A l’approche du départ, la pression monte. Le compte à rebours démarre et lorsque les bolides s’élancent sur l’asphalte, le réalisateur nomme les caméras qui prennent le contrôle et sont diffusées en direct. « Elargi le cadre ! », « Attention, zoom sur le pilote… » Il ne faut rien manquer et mettre l’accent sur les dépassements et autres malheureux accrochages. Une fois la course terminée, la pression ne retombe pas. Il faut saisir les élans de joie du vainqueur, les regards de ses co-équipiers et du staff technique avant de filmer la traditionnelle remise du Trophée, remportée cette année par le Britannique de Mercedes, le résident monégasque Lewis Hamilton.
Si le Grand Prix de Monaco attire chaque année près d’un milliard de téléspectateurs, ces amoureux de sport automobile ont les yeux rivés sur des images produites exclusivement par l’Automobile Club de Monaco (ACM). Une spécificité que la Principauté défend sans relâche depuis la création de la télévision dans les années 30. La Formula One Management (FOM) est donc productrice de l’ensemble des prises de vues réalisées lors de chaque Grand Prix à travers le monde, à une exception : Monaco. Ce qui permet à l’ACM de conserver le contrôle des images diffusées par les chaînes internationales. « Nous délivrons le signal à une trentaine de chaînes – présentes sur place – et à plus de cent autres qui diffusent depuis leur pays d’origine. Cela permet à l’ACM de raconter une histoire - chaque année pendant les épreuves - fidèle à l’image de marque de Monaco et qui surtout respecte le protocole », précise l’Automobile Club. Un point primordial compte-tenu de la présence et de la participation du Souverain et des membres de la famille princière.
Des équipes mobilisées
Si tous les ans le pays se transforme entièrement pour devenir un circuit de Formule 1, le Grand Prix de Monaco est également synonyme d’implication et de travail intense pour les équipes de l’ACM. Au niveau de la production audiovisuelle, les moyens sont colossaux. A l’occasion du E-Prix, 30 caméras sont installées, et ce chiffre grimpe à 55 lors du Grand Prix de F1, le tout en UHD (Ultra Haute Définition). Deux cars régies sont nécessaires et à l’intérieur, on découvre une centaine d’écrans permettant d’observer la totalité du circuit et d’avoir l’œil sur chaque détail.
Chef d’orchestre
Afin de coordonner le bal des caméras, c’est le réalisateur François Lanaud qui a été choisi par l’ACM depuis 2012. L’intérieur des cars régie réunit les équipes dédiées au son, à l’image, aux ralentis… une quarantaine de professionnels (sur une équipe de production comptant plus de cent personnes au total) garantissant une réactivité irréprochable afin d’offrir une vision parfaite de l’action sportive. A l’approche du départ, la pression monte. Le compte à rebours démarre et lorsque les bolides s’élancent sur l’asphalte, le réalisateur nomme les caméras qui prennent le contrôle et sont diffusées en direct. « Elargi le cadre ! », « Attention, zoom sur le pilote… » Il ne faut rien manquer et mettre l’accent sur les dépassements et autres malheureux accrochages. Une fois la course terminée, la pression ne retombe pas. Il faut saisir les élans de joie du vainqueur, les regards de ses co-équipiers et du staff technique avant de filmer la traditionnelle remise du Trophée, remportée cette année par le Britannique de Mercedes, le résident monégasque Lewis Hamilton.