Gastronomie • Coups de Coeur
Rolancy, au four et au moulin...
Ville varoise gourmande et riche de domaines viticoles de qualité, Lorgues s’enrichit d’une nouvelle table (La Table du Moulin) où l’on retrouve un MOF niçois.
On avait longtemps apprécié la cuisine sincère et de haut niveau que Jacques Rolancy proposait à Nice, aux Viviers Bretons puis “Rolancy’s”. Laminé par la crise sanitaire, il a pris son temps pour rebondir à Lorgues et cuisiner comme il sait le faire à La Table du Moulin, un restaurant situé en lisière du village, près de la collégiale Saint Martin. Cet ancien moulin a beaucoup de charme avec sa terrasse fleurie et sa salle où les installations du pressoir ont été bien sûr mises en valeur
Meilleur ouvrier de France, le chef régale (à l’ardoise ou à la carte) sur une cuisine généreuse et toute en saveurs : les gnocchis de pommes de terre à la bonite séchée, oignons nouveaux, pancetta fumée et copeaux de truffe melano sont divins, la salade de gambas marinées à cru, courgettes trompette, pêches et amandes fraîches inspire du bonheur, sans parler de la bruschetta de sardines, confiture de tomates et fraises fraîches. Côté plats, la lotte façon bourride du chef et ses légumes est un vrai régal, comme le carré d’agneau rôti, pastilla aux épices et fruits secs, pains, sauce salsa ou le filet de daurade royale contisé au citron confit, sauce à la figue et au porto rouge et ses épinards...
Au dessert, on revit avec joie les repas chez la grand-mère avec la tarte Tatin, avec la brioche perdue et sa glace vanille ou les profiteroles, sauce chocolat “démoniaque”...
Voilà du beau travail mis en musique par un service tout en gentillesse : pour tout ça, la petite ballade à Lorgues vaut le déplacement.
On avait longtemps apprécié la cuisine sincère et de haut niveau que Jacques Rolancy proposait à Nice, aux Viviers Bretons puis “Rolancy’s”. Laminé par la crise sanitaire, il a pris son temps pour rebondir à Lorgues et cuisiner comme il sait le faire à La Table du Moulin, un restaurant situé en lisière du village, près de la collégiale Saint Martin. Cet ancien moulin a beaucoup de charme avec sa terrasse fleurie et sa salle où les installations du pressoir ont été bien sûr mises en valeur
Meilleur ouvrier de France, le chef régale (à l’ardoise ou à la carte) sur une cuisine généreuse et toute en saveurs : les gnocchis de pommes de terre à la bonite séchée, oignons nouveaux, pancetta fumée et copeaux de truffe melano sont divins, la salade de gambas marinées à cru, courgettes trompette, pêches et amandes fraîches inspire du bonheur, sans parler de la bruschetta de sardines, confiture de tomates et fraises fraîches. Côté plats, la lotte façon bourride du chef et ses légumes est un vrai régal, comme le carré d’agneau rôti, pastilla aux épices et fruits secs, pains, sauce salsa ou le filet de daurade royale contisé au citron confit, sauce à la figue et au porto rouge et ses épinards...
Au dessert, on revit avec joie les repas chez la grand-mère avec la tarte Tatin, avec la brioche perdue et sa glace vanille ou les profiteroles, sauce chocolat “démoniaque”...
Voilà du beau travail mis en musique par un service tout en gentillesse : pour tout ça, la petite ballade à Lorgues vaut le déplacement.
Carte et menu du travailleur au déjeuner : entrée/plat ou plat/dessert, avec un verre de vin à 25€, entrée, plat, dessert, avec un verre de vin à 29€. Dîner 38€.