Gastronomie • Coups de Coeur
Le monde selon "Seen by Olivier"
Le restaurateur Olivier da Costa s’est installé au dernier étage du magnifique Anantara Plaza Nice, hôtel qui a ouvert ses portes en décembre après une complète rénovation.
À Nice, l’ancien hôtel Plaza, magnifiquement situé sur les jardins de l’avenue de Verdun, face à la Méditerranée, vient de rouvrir ses portes après plus de deux ans de travaux gigantesques, sous l’égide du groupe asiatique Anantara. Après des implantations prestigieuses en Asie et en Afrique, Anantara investit désormais en Europe et notamment à Nice avec ce fleuron dont la façade, signée Dalmas en 1850, a été entièrement préservée.
À l’intérieur, du lobby aux chambres en passant par le spa et les restaurants, tout a changé grâce au cabinet d’architecte Jean-Paul Gomis et au studio londonien David Collins, qui ont donné un style contemporain avec des équipements, des prestations et un mobilier haut de gamme.
Mais c’est au 6e et dernier étage que l’impression est la plus forte, en rejoignant le toit-terrasse et son restaurant, "Seen by Olivier". Olivier, c’est Olivier Da Costa, formé à Estoril puis à Paris, fils du premier chef étoilé au Portugal, qui a lancé plusieurs restaurants tendances à Lisbonne en déclinant des expériences culinaires uniques autour de la "world cuisine".
Là, face à la mer, il nous livre une carte très voyageuse qui emmène vers tous les continents, sans délaisser la Méditerranée. On se régalera ainsi d’un sublime carpaccio de poulpe aux poivrons rouges, tomate et coriandre, de délicieux petits gyosas au wagyu, d’un tacos "pêche du jour" avec avocat, mayonnaise wasabi, grenade, œufs de poisson et choux ou d’un large choix de makis, sashimi et gunkans où la garniture habille le riz. La région est bien là aussi avec les farcis niçois, les rigatoni façon "Riviera", le vitello tonnato, les gnocchis croustillants à la caprese, voire la pissaladière ! Le cabillaud mariné, miso, saké et crème de céleri tient son rang, tout comme les noix de saint jacques, chou-fleur, crispy de panais et lard, ou les rolls de homard.
Au dessert, le soufflé au dulce de leche est bon mais manquait un peu de cuisson ce jour là alors que le banana bread et son sorbet coco faisaient le job, sans bouleverser le genre.
Bonne impression donc dans l’ensemble, même si les tarifs se mettent au diapason du panorama…
À Nice, l’ancien hôtel Plaza, magnifiquement situé sur les jardins de l’avenue de Verdun, face à la Méditerranée, vient de rouvrir ses portes après plus de deux ans de travaux gigantesques, sous l’égide du groupe asiatique Anantara. Après des implantations prestigieuses en Asie et en Afrique, Anantara investit désormais en Europe et notamment à Nice avec ce fleuron dont la façade, signée Dalmas en 1850, a été entièrement préservée.
À l’intérieur, du lobby aux chambres en passant par le spa et les restaurants, tout a changé grâce au cabinet d’architecte Jean-Paul Gomis et au studio londonien David Collins, qui ont donné un style contemporain avec des équipements, des prestations et un mobilier haut de gamme.
Mais c’est au 6e et dernier étage que l’impression est la plus forte, en rejoignant le toit-terrasse et son restaurant, "Seen by Olivier". Olivier, c’est Olivier Da Costa, formé à Estoril puis à Paris, fils du premier chef étoilé au Portugal, qui a lancé plusieurs restaurants tendances à Lisbonne en déclinant des expériences culinaires uniques autour de la "world cuisine".
Là, face à la mer, il nous livre une carte très voyageuse qui emmène vers tous les continents, sans délaisser la Méditerranée. On se régalera ainsi d’un sublime carpaccio de poulpe aux poivrons rouges, tomate et coriandre, de délicieux petits gyosas au wagyu, d’un tacos "pêche du jour" avec avocat, mayonnaise wasabi, grenade, œufs de poisson et choux ou d’un large choix de makis, sashimi et gunkans où la garniture habille le riz. La région est bien là aussi avec les farcis niçois, les rigatoni façon "Riviera", le vitello tonnato, les gnocchis croustillants à la caprese, voire la pissaladière ! Le cabillaud mariné, miso, saké et crème de céleri tient son rang, tout comme les noix de saint jacques, chou-fleur, crispy de panais et lard, ou les rolls de homard.
Au dessert, le soufflé au dulce de leche est bon mais manquait un peu de cuisson ce jour là alors que le banana bread et son sorbet coco faisaient le job, sans bouleverser le genre.
Bonne impression donc dans l’ensemble, même si les tarifs se mettent au diapason du panorama…
Entrées de 21 à 35€, plats de 19 à 60€, desserts de 15 à 18€ • Ouvert tous les jours.