Gastronomie • Coups de Coeur
Cannes : la vie de château avec Aniès
A Cannes, le Château de la Tour ne se pousse pas du col au regard de ses illustres voisins de la Croisette. Mais sa table, signée Didier Aniès, fait la différence.
Nichée dans un parc luxuriant de 5 000m2, sur les hauteurs du boulevard Picaud, cette bâtisse du 19e siècle flanquée d’une tour crénelée, est désormais la propriété du groupe chinois Nova Ace, déjà propriétaire de deux vignobles en Bordelais. Avec sa piscine, ses terrasses, son potager et un écrin de plantes exotiques, la discrète maison de 33 chambres séduit par son côté intime et exclusif. Il ne lui manquait qu’une table de qualité : c’est chose faite depuis quelques mois avec l’arrivée aux fourneaux du MOF Didier Aniès, appelé par la directrice Audrey Navarro. Ils s’étaient connus au Grand Hôtel du Cap où Aniès avait succédé à Jean-Claude Guillon. On l’avait retrouvé ensuite au Fairmont à Monaco mais aussi dernièrement au Lavandou.
Chef expérimenté, à la cuisine très précise et délicate, il nous propose ici un menu décliné en 3,4 ou 5 plats, changé chaque jour selon le marché. Le jour de notre passage en fin de printemps, il régalait d’une entrée roquette-oignon rouge-mozzarella-anguille fumée très revigorante, d’un savoureux poulpe-stracciatella-betterave, d’un fondant cannelloni de poireau farci au chou fleur et caviar, et d’un turbot cuit sur l’arête, joliment accompagné d’asperges blanches, parmesan, kumquat et vinaigrette d’herbes fraîches...
A d’autres moments, cela pourra être l’œuf de poule cassé, les cèpes et les shitake poêlés, ou alors la sole en fleur de courgette, févettes au basilic, espuma aux agrumes.
On appréciera aussi ces petits bonheurs sur la terrasse l’Araucaria, le restaurant d’été, autour de la piscine, voire à La pantoufle de Veyre, l’alcôve intime pour deux couverts.
Nichée dans un parc luxuriant de 5 000m2, sur les hauteurs du boulevard Picaud, cette bâtisse du 19e siècle flanquée d’une tour crénelée, est désormais la propriété du groupe chinois Nova Ace, déjà propriétaire de deux vignobles en Bordelais. Avec sa piscine, ses terrasses, son potager et un écrin de plantes exotiques, la discrète maison de 33 chambres séduit par son côté intime et exclusif. Il ne lui manquait qu’une table de qualité : c’est chose faite depuis quelques mois avec l’arrivée aux fourneaux du MOF Didier Aniès, appelé par la directrice Audrey Navarro. Ils s’étaient connus au Grand Hôtel du Cap où Aniès avait succédé à Jean-Claude Guillon. On l’avait retrouvé ensuite au Fairmont à Monaco mais aussi dernièrement au Lavandou.
Chef expérimenté, à la cuisine très précise et délicate, il nous propose ici un menu décliné en 3,4 ou 5 plats, changé chaque jour selon le marché. Le jour de notre passage en fin de printemps, il régalait d’une entrée roquette-oignon rouge-mozzarella-anguille fumée très revigorante, d’un savoureux poulpe-stracciatella-betterave, d’un fondant cannelloni de poireau farci au chou fleur et caviar, et d’un turbot cuit sur l’arête, joliment accompagné d’asperges blanches, parmesan, kumquat et vinaigrette d’herbes fraîches...
A d’autres moments, cela pourra être l’œuf de poule cassé, les cèpes et les shitake poêlés, ou alors la sole en fleur de courgette, févettes au basilic, espuma aux agrumes.
On appréciera aussi ces petits bonheurs sur la terrasse l’Araucaria, le restaurant d’été, autour de la piscine, voire à La pantoufle de Veyre, l’alcôve intime pour deux couverts.
Menu 3 plats 58€ - 4 plats 78€ - 5 plats 108€ • Parking