Gastronomie Coups de Coeur

Beau Rivage : déjeuner cosy à la plage

A Nice, la plage de l’hôtel du même nom est un incontournable, pour déjeuner ou dîner mais aussi pour chiller en musique à l’espace lounge.

Institution de l’hôtellerie niçoise depuis la fin du 19e siècle, le Beau Rivage a accueilli célébrités et stars en tout genre : Tchekov, Matisse, Scott Fitzgerald ou Brel y ont séjourné. Rénové par Wilmotte, il y a une vingtaine d’années, l’hôtel jouit d’une situation remarquable, entre Cours Saleya et Quai des Etats-Unis, au coeur du Nice populaire et festif.

Mais c’est aussi une grande plage où l’on retrouve restaurant et espace lounge, récemment rénové sous la houlette de l’architecte Amandine Bonnaire, dans un esprit bohème et élégant avec des suspensions en rotin, de la corde, du bois, des tapis en fibre de jonc de mer : autant de matières naturelles qui rappellent l’engagement environnemental de l’endroit qui vient d’obtenir l’écolabel "clef verte".
Ouvert 7/7 toute l’année au déjeuner, et au dîner en saison, le restaurant est désormais le domaine d’Alain Zapparoli, un chef expérimenté, qui a œuvré plusieurs années à La Siesta après un parcours dans le groupe Barrière.

Si elle ne révolutionne pas le genre, sa carte laisse bien sûr une large place à la tradition méditerranéenne, élaborée le plus possible avec des produits locaux : le carpaccio de daurade royale, citron confit et graine de pavot noir, la terrine d’aubergine et poivron rouge, coulis de tomates ou la mousseline de chèvre de l’arrière-pays et focaccia façon cheesecake, croûton d’ail noir glacé au cabecou en sont de bons exemples. Huîtres, grandes salades, pâtes et risotto aux gambas, ou poissons entiers grillés sont aussi au rendez-vous mais on pourra aussi préférer le dos de cabillaud et son jus de soupe de poisson, le filet de daurade royale et sa ratatouille ou le tian de sole en effeuillé aux pousses d’épinards et tomates concassées. Côté viande, on citera le suprême de poulet d’Italie cuit à basse température, en croûte d’herbes, écrasé de pommes de terre à l’huile d’olive et sauce à la truffe d’été ou le mystère d’épaule d’agneau en cuisson de 11 heures et sa robe de mendiant, écrasé de pommes de terre et jus de cuisson réduit.

Au dessert, on se régalera avec un pain perdu à la crème de mascarpone et framboises ou avec la délicieuse soupe glacée de fraises et tomates et sa quenelle de glace yaourt artisanale...

Si le service est parfois débordé, le sourire est toujours là pour vous faire passer un bon moment.

Carte et menu déjeuner à trois choix (du lundi au jeudi avec entrée+plat ou plat+dessert et café) à 28€.