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Suzuki Swift Hybrid : un peu de jus en plus !
Toute la gamme Suzuki est désormais en mode Hybrid puisque la Swift adopte ce système qui permet à la petite citadine d’échapper au malus, en conservant un prix d’appel à 15.340 €.
Suzuki avait déjà banni de sa gamme le Diesel et voilà maintenant tous ses modèles essence en mode hybride, ce qui met le constructeur japonais en odeur de sainteté dans le monde écologique européen. Momentanément. Ainsi la Swift, qui représente 50 % des ventes de Suzuki en France, va pouvoir confirmer son succès, notamment auprès des femmes qui plébiscitent autant son look malicieux que ses 3,84 m bien pratique pour se faufiler en ville et s’y garer. Et désormais d’y gagner un bon litre en consommation. Il existait déjà un système d’hybridation légère composé d’un alterno-démarreur faisant office de moteur électrique, mais la capacité de la batterie lithium-ion de 12 V a été portée de 3 à 10 Ah.
Plus nerveuse et moins gourmande
Cette évolution est essentielle et permet la recharge de la batterie lors des ralentissements et des freinages afin que l’énergie emmagasinée devenue suffisante soit utilisée lors des accélérations, soulageant le moteur thermique et contribuant à faire baisser la consommation et les rejets de CO2. La batterie reste placée sous le siège du conducteur et son poids supplémentaire de 5 kg comme son volume plus important n’influencent ni ses performances, ni l’habitabilité de la voiture. Le volume du coffre demeure à 265 litres. En revanche le couple de 107 Nm est quasiment instantané au démarrage et donne l’impression de disposer d’une centaine de chevaux alors que le 4 cylindres de 1,2 litre ne délivre que 83 ch.
> Deux boîtes, deux tempéraments
Ce surcroît de nervosité est surtout apprécié quand le moteur est accouplé à la boîte automatique CVT. Cette dernière est souvent critiquée pour son bruit lancinant quand on accélère à fond et que le moteur évolue en continu en haut régime. Mais des manettes solidaires du volant permettent de séquencer électroniquement la boîte en 7 rapports. Très pratique pour une conduite dynamique sur la route, d’autant que les premiers rapports sont rapprochés (40, 70, 90 et 110 km/h). En revanche les trois derniers rapports sont curieusement très longs puisque la 5ème semble atteindre très laborieusement le 160. Avec la boîte mécanique à 5 rapports, la Swift offre un tempérament différent car la 2ème monte à 85 et la 3ème à 130, la vitesse de pointe évaluée à 170 étant réussie certainement après un gros effort en 4ème.
> Un équipement généreux
Mais ces performances sont anecdotiques, la vitesse étant dépassée depuis longtemps, surtout qu’il n’est plus question que de rouler à vélo. La voiture n’a d’intérêt que par l’énumération des aides à la conduite, la Swift n’en manque pas, et les informations que distille l’écran central avec les divertissements couplés au smartphone dernier cri. Un écran hélas placé trop bas sur la console pour être bien lisible, alors que les compteurs derrière le volant le sont parfaitement. La planche de bord en plastique dur accuse un peu son âge, mais l’équipement se montre généreux ; dès le premier niveau de finition la Swift reçoit entre autres des feux à Leds, l’air conditionnée et un régulateur de vitesse. Sa garantie s’étale sur 3 ans (plus à la demande) ou 100.000 km.
Suzuki avait déjà banni de sa gamme le Diesel et voilà maintenant tous ses modèles essence en mode hybride, ce qui met le constructeur japonais en odeur de sainteté dans le monde écologique européen. Momentanément. Ainsi la Swift, qui représente 50 % des ventes de Suzuki en France, va pouvoir confirmer son succès, notamment auprès des femmes qui plébiscitent autant son look malicieux que ses 3,84 m bien pratique pour se faufiler en ville et s’y garer. Et désormais d’y gagner un bon litre en consommation. Il existait déjà un système d’hybridation légère composé d’un alterno-démarreur faisant office de moteur électrique, mais la capacité de la batterie lithium-ion de 12 V a été portée de 3 à 10 Ah.
Plus nerveuse et moins gourmande
Cette évolution est essentielle et permet la recharge de la batterie lors des ralentissements et des freinages afin que l’énergie emmagasinée devenue suffisante soit utilisée lors des accélérations, soulageant le moteur thermique et contribuant à faire baisser la consommation et les rejets de CO2. La batterie reste placée sous le siège du conducteur et son poids supplémentaire de 5 kg comme son volume plus important n’influencent ni ses performances, ni l’habitabilité de la voiture. Le volume du coffre demeure à 265 litres. En revanche le couple de 107 Nm est quasiment instantané au démarrage et donne l’impression de disposer d’une centaine de chevaux alors que le 4 cylindres de 1,2 litre ne délivre que 83 ch.
> Deux boîtes, deux tempéraments
Ce surcroît de nervosité est surtout apprécié quand le moteur est accouplé à la boîte automatique CVT. Cette dernière est souvent critiquée pour son bruit lancinant quand on accélère à fond et que le moteur évolue en continu en haut régime. Mais des manettes solidaires du volant permettent de séquencer électroniquement la boîte en 7 rapports. Très pratique pour une conduite dynamique sur la route, d’autant que les premiers rapports sont rapprochés (40, 70, 90 et 110 km/h). En revanche les trois derniers rapports sont curieusement très longs puisque la 5ème semble atteindre très laborieusement le 160. Avec la boîte mécanique à 5 rapports, la Swift offre un tempérament différent car la 2ème monte à 85 et la 3ème à 130, la vitesse de pointe évaluée à 170 étant réussie certainement après un gros effort en 4ème.
> Un équipement généreux
Mais ces performances sont anecdotiques, la vitesse étant dépassée depuis longtemps, surtout qu’il n’est plus question que de rouler à vélo. La voiture n’a d’intérêt que par l’énumération des aides à la conduite, la Swift n’en manque pas, et les informations que distille l’écran central avec les divertissements couplés au smartphone dernier cri. Un écran hélas placé trop bas sur la console pour être bien lisible, alors que les compteurs derrière le volant le sont parfaitement. La planche de bord en plastique dur accuse un peu son âge, mais l’équipement se montre généreux ; dès le premier niveau de finition la Swift reçoit entre autres des feux à Leds, l’air conditionnée et un régulateur de vitesse. Sa garantie s’étale sur 3 ans (plus à la demande) ou 100.000 km.
Philippe Lacroix