Et encore... Automobile

Mitsubishi ASX

La meilleure des garanties !

Mitsubishi profite de son alliance avec Renault pour renouveler son ASX sans gros investissement. Clone du Captur, il offre toutefois une plus longue garantie. Son prix de base est à 24.990 €.

Ayant rejoint l’Alliance Renault-Nissan fin 2016, Mitsubishi en grande difficulté financière espérait bien retrouver alors un second souffle et renouveler sa gamme vieillissante. Comme le temps pressait pour alimenter son réseau de distribution, le constructeur japonais s’est résolu à piocher directement chez le Français pour disposer d’un véhicule de grande diffusion, sans passer par les cases bureau d’étude, style et fabrication. Ainsi, le nouvel ASX est né, copie conforme du Captur. À la fin de cet été, pour compléter ce retour dans le segment B représentant 40 % du marché français, arrivera la remplaçante de la Colt, une réplique de la Clio, mais avec des retouches esthétiques plus marquées.

> Une identité bien française !

Cet ASX n’apporte donc rien de nouveau dans le monde de l’automobile puisqu’il s’agit d’un Renault Captur qui voit son losange, reliant le capot à la calandre, remplacé par le logo au trois diamants, tandis que la signature Mitsubishi apparaît sous la vitre du hayon.
Dans l’habitacle, la différence se remarque par la seule apparition des trois diamants au centre du volant à la place du losange...et d’un chargeur à induction de série (non disponible sur le Captur) au pied de la console.
Sous le capot, on retrouve toute une panoplie de moteurs essence Renault, à commencer par un 3 cylindres 1 litre de 91 ch (24.990 €) et le 4 cylindres 1,3 litre de 140 ch (26.390 €), tous deux commandés par une boîte mécanique à 6 rapports. Le premier est suffisant pour une utilisation sans long parcours et peu chargée, d’autant que le bruit du 3 cylindres pénalise le confort de la voiture. Le second offrant la meilleure agilité de la famille ASX grâce à son poids à vide de seulement 1.258 kg.

> Hybride et hybride rechargeable

Évidemment et heureusement, l’ASX hérite des mécaniques hybrides qui présentent la meilleure solution du moment pour répondre aux besoins de la majorité des auto-mobilistes, tout en faisant un effort pour réduire les émissions nocives. Il s’agit en premier lieu d’un hybride auto-rechargeable (31.490 €) composé d’un 1,6 litre de 94 ch épaulé par un moteur électrique de 49 ch, l’ensemble donnant 143 ch. Sa consommation moyenne ressort à 5,5 litres et c’est en agglomération qu’il se montre le plus sobre, pouvant éventuellement effectuer presque 2 km en zéro émission.
Enfin, l’ASX propose un hybride rechargeable (39.990 €) avec le même 1,6 litre, mais de 92 ch, accompagné d’une machine électrique de 67 ch, le tout donnant 159 ch. L’investissement supplémentaire est astucieux pour des trajets quotidiens d’une cinquantaine de km réalisables en 100 % électrique (vitesse maxi 135 km/h) et à condition de pouvoir disposer d’un point de recharge à domicile ou sur le lieu de son travail. La recharge de la batterie de 10,5 kWh s’exécutant entre 3 et 5 heures. Sinon, batterie vide, la consommation dépasse les 8 litres.

Au volant des versions hybride et hybride rechargeable, on apprécie la boîte automatique multi-modes à crabots, imaginée par Renault, qui maintient la voiture toujours à son meilleur régime, en douceur et surtout sans bruit contrairement à un système CVT. Le confort général est excellent et le comportement routier de bonne facture. Toutefois le poids supplémentaire de 300 kg du modèle rechargeable par rapport au thermique se fait ressentir en virage. Le supplément du modèle hybride de 110 kg est moins pénalisant.
Philippe Lacroix