Et encore... Automobile

Mercedes Classe T

Tourisme et travail !

Mercedes présente un nouveau ludospace plus en adéquation avec le standing de la marque, et pour démontrer cette ambition, il inaugure la Classe T, avec un prix d’appel à 29.100 €.

Le résultat d’un accord industriel entre Renault et Mercedes a vu le jour il y a dix ans avec la sortie du Citan. En réalité, il s’agissait d’un Kangoo qui avait perdu le losange sur sa calandre au profit d’une étoile à trois branches. À l’époque, le constructeur allemand ne possédait pas de petit utilitaire compact et s’était résolu à se contenter d’un clone au Kangoo qui disposait également d’une version ludospace à destination des familles. Mais aujourd’hui, la nouvelle génération a été conçue en partenariat étroit entre les deux constructeurs et Mercedes a fait valoir son souci de mettre sur le marché un produit digne d’une marque premium, notamment pour son ludospace qui sera désormais commercialisé en France en prenant la dénomination nouvelle de “Classe T”.

> Une vraie Mercedes

Evidemment rouler en Classe T, cela implique la possession d’une Mercedes et c’est tout de suite plus “classe”. Le T voulant suggérer un compromis entre le tourisme, le transport et le travail. Tout est possible avec le Classe T parfaitement polyvalent mais de qualité irréprochable. Pour autant, il est toujours construit à Maubeuge sur les mêmes lignes de montage que le nouveau Kangoo, mais les matériaux utilisés dans l’habitacle, tableau de bord et sellerie montrent un aspect haut de gamme, tandis que le style et l’assemblage des éléments de carrosserie sont particulièrement soignés. Long de 4,50 m, large de 1,86 m et haut de 1,81 m, il s’identifie par des épaules sculptées et des passages de roue marqués, une calandre chromée de série mais aussi par des baguettes de seuil portant l’inscription Mercedes-Benz ainsi que des jantes alliage de 16 ou 17 pouces.

> Essence ou Diesel !

La Classe T partage donc la même base technique que le Renault Kangoo. Sa version utilitaire, qui conserve son patronyme de Citan Tourer, ne sera pas commercialisée en France, alors que le ludospace est proposé en deux finitions (Style et Progressive) avec sous son capot le choix entre un moteur 4 cylindres Diesel turbo 1,5 litre conjugué en deux puissances 95 et 116 ch, et un 4 cylindres essence turbo 1,3 litre de 131 ch. Ils sont associés à une boîte mécanique à 6 rapports ou à une boîte automatique double embrayage à 7 rapports (supplément de 2.520 €). En fait des mécaniques bien connues, d’origine Renault avec quelques retouches Mercedes, que se partagent déjà les deux marques. Hélas, elles n’échappent pas à la punition du malus plus ou moins conséquent. Une version tout électrique est annoncée pour bientôt, mais curieusement, l’impasse est faite sur les motorisations hybrides !

> Un équipement premium

En se glissant derrière le volant de la Classe T, l’impression d’entrer dans l’univers Mercedes est palpable grâce au confort perçu immédiatement, la fonctionnalité et l’équipement généreux. Les portes arrière coulissantes à ouverture large sur les deux côtés du véhicule et le seuil de chargement très bas du coffre permettent des accès très faciles. Une double porte arrière est également disponible à la place du hayon. Sur la route, la voiture se comporte pratiquement comme une berline et les suspensions montrent de la douceur sans exagération, tout en contrôlant au mieux le roulis en virage. De toute façon, la Classe T reçoit toutes les dernières aides à la conduite possibles pour assurer une sécurité optimale. Il ne faut toutefois pas attendre de performances routières, sans pour autant être ridicule sur les autoroutes allemandes, mais ce n’est pas la vocation du véhicule conçu pour être à l’écoute des besoins d’une petite famille, modeste dans ses prétentions mais suffissament aisée pour s’offrir une Mercedes.
Philippe Lacroix