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Honda Civic Diesel BVA9
Honda a doté la dernière génération de sa Civic d’un style très agressif. Cependant sa version Diesel parée d’une boîte auto se montre bien civilisée. Son tarif débute à 30.110 €.
Il y a trois ans, la nouvelle Civic était apparue avec une priorité aux moteurs essence, mais le Diesel connaissait encore une forte demande compte tenu que cette berline avait carrément changé de statut dans le temps. En 1973 en effet, Honda avait donné le jour à une petite citadine de 3,54 m, d’où son nom, mais aujourd’hui, et dix générations plus tard, la voiture a vu ses mensurations profondément modifiées, dont sa longueur passée à 4,52 m. La Civic est donc devenue une grande berline à définir comme une grande routière, capable d’abattre des milliers de km sans effort au moindre coût. Et le Diesel reste pour le moment la solution la plus rentable, d’où très vite sa venue sous son capot.
> 120 ch plutôt propres
Il s’agit d’un 4 cylindres de 1,6 litres développant 120 ch et 300 Nm de couple, autrement dit Honda n’a pas cherché une mécanique extravagante, mais au contraire un compromis très "civilisé" pour correspondre aux souhaits d’un maximum de familles, tout en respectant l’environnement puisqu’avec seulement 109 g/km de rejet de CO2, cette Civic est épargnée par le malus. Elle bénéficie en option, pour son confort de conduite, d’une boîte automatique d’origine ZF à 9 rapports, gage d’une consommation très modérée, le moteur tournant toujours sur sa meilleure plage de fonctionnement. Trois modes également sont disponibles, Normal, Eco et Sport pour évoluer selon son tempérament ou les conditions de route.
> Très peu gourmande
Un long parcours s’impose pour vérifier tout l’intérêt de cette Civic à l’apparence agressive mais au caractère paisible. Une descente vers le soleil, de Paris à Marseille (mais en fait la pente est douce, juste 35 m de dénivelé) pour arriver au niveau de la mer, c’est d’abord 800 km d’autoroute, en mode Normal, à une vitesse de croisière tournant autour de 130 km/h sur le 9ème rapport pour une consommation affichée à 6,7 litres. Évidemment, dans les ruelles encombrées et les boulevards éventrés de la cité phocéenne, ça se gâte un peu avec une jauge qui dépasse les 7 litres malgré le stop/start un peu capricieux. Comme il fonctionne logiquement avec le moteur à sa température normale, autant dire que sur de petits trajets, il n’apporte rien.
> Un mode sport appréciable
Mais le domaine de prédilection de la Civic est ailleurs. Alors, cap vers l’est pour traverser le Var, le royaume des routes sinueuses et tranquilles, en mode Sport afin d’apprécier l’excellent châssis de la voiture, sa direction précise et sa tenue de route impeccable faisant preuve d’une agilité étonnante pour son gabarit. La boîte de vitesses se montre plus intelligente, notamment en rétrogradant de plusieurs rapports si nécessaire, et surtout plus réactive en exploitant manuellement les 120 ch du moteur par des palettes solidaires du volant. Mais c’est forcément au détriment du silence dans l’habitacle et de la consommation qui s’affiche à 6,8 litres après 200 km d’usage intensif. Un retour vers le Vieux Port par le bord de mer en mode Eco permet de retrouver une conduite apaisée, trop molle parfois, et une consommation de 5 litres offrant alors une autonomie de plus de 900 km. Au final, le bilan est positif et cette Civic Diesel demeure une bonne affaire, d’autant que son équipement affiche complet.
Il y a trois ans, la nouvelle Civic était apparue avec une priorité aux moteurs essence, mais le Diesel connaissait encore une forte demande compte tenu que cette berline avait carrément changé de statut dans le temps. En 1973 en effet, Honda avait donné le jour à une petite citadine de 3,54 m, d’où son nom, mais aujourd’hui, et dix générations plus tard, la voiture a vu ses mensurations profondément modifiées, dont sa longueur passée à 4,52 m. La Civic est donc devenue une grande berline à définir comme une grande routière, capable d’abattre des milliers de km sans effort au moindre coût. Et le Diesel reste pour le moment la solution la plus rentable, d’où très vite sa venue sous son capot.
> 120 ch plutôt propres
Il s’agit d’un 4 cylindres de 1,6 litres développant 120 ch et 300 Nm de couple, autrement dit Honda n’a pas cherché une mécanique extravagante, mais au contraire un compromis très "civilisé" pour correspondre aux souhaits d’un maximum de familles, tout en respectant l’environnement puisqu’avec seulement 109 g/km de rejet de CO2, cette Civic est épargnée par le malus. Elle bénéficie en option, pour son confort de conduite, d’une boîte automatique d’origine ZF à 9 rapports, gage d’une consommation très modérée, le moteur tournant toujours sur sa meilleure plage de fonctionnement. Trois modes également sont disponibles, Normal, Eco et Sport pour évoluer selon son tempérament ou les conditions de route.
> Très peu gourmande
Un long parcours s’impose pour vérifier tout l’intérêt de cette Civic à l’apparence agressive mais au caractère paisible. Une descente vers le soleil, de Paris à Marseille (mais en fait la pente est douce, juste 35 m de dénivelé) pour arriver au niveau de la mer, c’est d’abord 800 km d’autoroute, en mode Normal, à une vitesse de croisière tournant autour de 130 km/h sur le 9ème rapport pour une consommation affichée à 6,7 litres. Évidemment, dans les ruelles encombrées et les boulevards éventrés de la cité phocéenne, ça se gâte un peu avec une jauge qui dépasse les 7 litres malgré le stop/start un peu capricieux. Comme il fonctionne logiquement avec le moteur à sa température normale, autant dire que sur de petits trajets, il n’apporte rien.
> Un mode sport appréciable
Mais le domaine de prédilection de la Civic est ailleurs. Alors, cap vers l’est pour traverser le Var, le royaume des routes sinueuses et tranquilles, en mode Sport afin d’apprécier l’excellent châssis de la voiture, sa direction précise et sa tenue de route impeccable faisant preuve d’une agilité étonnante pour son gabarit. La boîte de vitesses se montre plus intelligente, notamment en rétrogradant de plusieurs rapports si nécessaire, et surtout plus réactive en exploitant manuellement les 120 ch du moteur par des palettes solidaires du volant. Mais c’est forcément au détriment du silence dans l’habitacle et de la consommation qui s’affiche à 6,8 litres après 200 km d’usage intensif. Un retour vers le Vieux Port par le bord de mer en mode Eco permet de retrouver une conduite apaisée, trop molle parfois, et une consommation de 5 litres offrant alors une autonomie de plus de 900 km. Au final, le bilan est positif et cette Civic Diesel demeure une bonne affaire, d’autant que son équipement affiche complet.
Philippe Lacroix