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Charles Leclerc, l’exigence pour moteur !

Au volant de sa Ferrari, le Monégasque Charles Leclerc se prépare à rouler à domicile sur le mythique circuit de Monte-Carlo. A quelques jours du Grand Prix de Monaco, le jeune pilote de 21 ans dispute sa deuxième saison dans la catégorie reine des sports automobiles. Perfectionniste et exigeant, il a rapidement fait ses preuves et compte désormais parmi les plus grands compétiteurs sur l’asphalte au même titre que Lewis Hamilton ou son co-équipier Sebastian Vettel.

> Dans quel état d’esprit abordez-vous ce Grand Prix de Monaco ?
De manière très positive. C’est toujours quelque chose de particulier de courir à la maison et dans le cas présent, ça l’est d’autant plus pour moi qui suit né à Monaco. Mais je vais l’aborder de manière normale, je pense que c’est très important. J’ai hâte d’être sur la ligne de départ.

> Que pensez-vous du circuit monégasque ?
C’est l’un de mes favoris et la zone que je préfère est le dernier secteur. Lorsque je suis au volant, l’une des personnes qui m’inspire est Ayrton Senna. Je ne l’ai jamais vu courir mais mon père était un grand fan de ce pilote et il m’a transmis sa passion.

> Quel est votre premier souvenir lié à la Formule 1 ?
Si je n’ai jamais vraiment suivi de pilote en particulier, j’ai toujours été un grand fan de Ferrari. Je ne précise pas ça parce que je suis devenu leur pilote, mais bien parce que c’est la réalité. Maintenant, mon premier souvenir remonte à l’époque où j’avais 4 ou 5 ans. Je regardais mon premier Grand Prix de Monaco, installé à la sortie du Virage 1. Je jouais aux petites voitures avec mon meilleur ami, en regardant les pilotes qui défilaient sur le circuit en portant une attention particulière à la voiture rouge !

> Comment jugez-vous votre début de saison ?
Globalement, je suis plutôt satisfait. A Bakou, malheureusement cela ne s’est pas déroulé comme je le souhaitais. J’ai fait une erreur le samedi. Mais ça arrive, il faut savoir passer à autre chose. Et je pense que le dimanche, la performance était plutôt bonne. Le 1er week-end en Australie a permis de s’habituer à la voiture. Aujourd’hui, il faut que j’apprenne de mes erreurs pour progresser et réaliser toujours de plus belles performances.

> Quelle est votre vision de la Formule E ?
C’est une bonne catégorie qui est en train de prendre de l’ampleur. Pour l’instant, je suis à 200 % impliqué dans la Formule 1. Mon but ultime et mon rêve depuis que je suis tout petit est d’être sacré champion du monde de F1. Aujourd’hui, je suis pleinement concentré sur ça.

> Quel est votre principal adversaire ?
Je ne pense pas en avoir un en particulier. Mais je dirai que Lewis (Hamilton) et Valtteri (Bottas) sont les plus grands compétiteurs de Ferrari. Et je dirai Sebastian mais on travaille ensemble. Nous sommes deux compétiteurs donc bien sûr que je veux le battre et qu’il veut me battre… Mais nous faisons partie de la même team et nous avons la même volonté de faire en sorte que la voiture soit la plus performante possible.

> Cette année, diriez-vous que le regard des autres pilotes a changé ?
Un petit peu. L’année dernière, Lewis et Valtteri ne me voyaient pas comme un concurrent. Aujourd’hui, ça a changé car j’ai la voiture qui me permet de me battre devant. Après je dois dire que ce qui règne le plus autour du paddock, c’est le respect mutuel que se portent les pilotes. Cela n’a pas changé.
Caroline Stefani