Art & Culture Monaco

Talisa Sauleau, L’univers d’une nouvelle voix

Révélée au grand public par l’émission de TF1 The Voice Kids, la belle Talisa Sauleau est une artiste complète, née en Principauté, qui s’apprête à dévoiler un deuxième album aux influences R’n’B. Portée par un rythme inné inscrit dans son ADN, la chanteuse signe des titres profonds, où chaque note raconte une histoire, révélant ainsi toute sa personnalité.

- Quelle est votre histoire ?
Je suis Franco-sud-africaine et j’ai grandi dans un environnement très ouvert sur le monde, bercée par la musique d’Afrique du Sud, des chansons françaises, et des influences des États-Unis, où j’ai de la famille. Ma mère étant chorégraphe, j’ai été immergée dans le monde artistique dès mon plus jeune âge. J’ai toujours aimé chanter, mais j’ai gardé cette passion pour moi… Je chantais sous la douche, rien de plus (rires) Jusqu’au jour où j’ai participé à une soirée karaoké, et à ma grande surprise, tout le monde m’a dit que j’avais une voix spéciale, ma mère la première. J’ai pensé qu’elle cherchait juste à me faire plaisir… Puis, après la perte de ma petite sœur, chanter est devenu mon refuge, surtout des chansons mélancoliques comme celles d’Adele. Jusqu’au jour où ma mère m’a parlé d’une audition à Menton pour l’émission The Voice Kids. Au départ, chanter devant un public, et encore moins un jury, c’était impensable pour moi. Mais elle a su me convaincre, et je me suis retrouvée à interpréter Mercy de Duffy devant 600 personnes… Et j’ai finalement été sélectionnée pour les étapes suivantes. Au début, je n’y croyais pas, on a même pensé à une plaisanterie ! Je suis quand même montée tenter ma chance à Paris, j’ai passé les auditions les unes après les autres, jusqu’à celle diffusée sur TF1.

- Pourriez-vous nous parler de votre expérience à The Voice Kids ?
C’était très impressionnant. Pour mon audition à l’aveugle, j’ai choisi Love on the Brain de Rihanna. Deux jurés sur 4 se sont retournés, Soprano et Patrick Fiori, et j’ai fini par rejoindre l’équipe de Soprano. Pendant l’épreuve des "Battles", j’ai regardé mes parents dans le public, et à ce moment précis j’ai compris que ma place était sur scène, un micro à la main.
Ça fait quatre ans maintenant, et c’est grâce à cette expérience que j’ai eu le déclic qui a tout changé, et eu la certitude que je voulais devenir chanteuse et que je donnerai tout pour y parvenir. Même si j’ai été éliminée avant les finales, j’ai énormément appris de ma participation à l’émission : comment gérer mon stress, placer ma voix correctement, et maîtriser l’expression scénique. Quand les portes s’ouvrent et que tu te retrouves sur le plateau, c’est très intimidant, mais dès que j’ai commencé à chanter, je me suis senti bien, dans mon élément. Cette expérience m’a aussi ouvert les yeux sur l’industrie de la musique, sur son fonctionnement. Et j’ai adoré ça. Oui, il y a beaucoup de compétition, mais il y a aussi énormément de bienveillance.

- Quelles sont vos inspirations musicales ?
Je puise mon inspiration partout ! De la chanteuse Sade à Whitney Houston, en passant par le rappeur Damso. Je mélange toutes ces influences pour créer ma propre signature musicale. Mes expériences personnelles, mes origines franco-sud-africaines et mes voyages enrichissent ma musique et les paroles que je compose. Et en matière de sonorités, je dirai que mes chansons allient douceur et rythme, et reflètent ma personnalité.

- Quelles ont été les étapes suivantes après The Voice Kids ?
Après l’émission, j’ai multiplié les apparitions : émissions de radio, de télé, et des concerts. J’ai commencé par accompagner les spectacles de danse de ma mère, à Monaco, Nice, Cannes etc. En 2019, j’ai eu la chance de me produire au Musée Océanographique de Monaco, en présence du Prince Albert de Monaco, à l’occasion de la fête du musée et aux côtés d’autres participants de The Voice. C’était une super expérience. Puis, avec la crise du covid, tout s’est arrêté, et à l’époque j’ai pris le temps d’écrire mes propres chansons, une première pour moi. J’ai imaginé le titre State of Mind, un mélange de RnB et de sons latino, chanté en anglais, avec des touches d’espagnol. Ce morceau a été une révélation. Et j’ai continué à écrire sur ma vie, mes proches, mes passions. L’important pour moi, c’est que les gens qui m’écoutent se retrouvent dans mes paroles. Et ensuite, j’ai pu sortir mon tout premier premier album, Blossom Effect, enregistré entre Menton, Nice et Paris. Les retours ont été très positifs, et c’est ce qui m’a motivé pour l’écriture d’un second EP, qui est actuellement en préparation.

- Pourriez-vous nous en dire plus sur votre nouvel E.P ?
Chaque titre représente un événement de ma vie, dans un ordre chronologique, avec un style musical axé sur l’Amapiano, un son très en vogue et originaire d’Afrique du Sud. Un clin d’œil à mes racines. L’album a aussi des influences RnB, mon genre de prédilection. L’ensemble est toujours rythmé, et je dirai que ce sont des sons plutôt envoûtants, avec des morceaux doux et d’autres très énergiques. L’idée est de le sortir prochainement et de réussir à me démarquer pour vivre de ma passion, tout en partageant des messages forts. Dans les mois à venir, j’aimerais faire plus de scènes, produire davantage de clips et pourquoi pas collaborer avec d’autres artistes. Je fais tout ça en parallèle à des études en marketing du luxe international, mais ma priorité reste ma carrière musicale. Je veux tout donner pour que mon rêve se réalise !


YouTube : @talisasauleau5242 - Instagram : @ttalisas