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L’immobilier résiste bien

Le marché immobilier à Monaco obéit aux mêmes règles et conditions de marché qu’ailleurs. Seulement, en Principauté, tous les critères sont réunis pour passer sans dégats la crise due au Covid.

De 15 000 € en moyenne en 2006, le prix du mètre carré se négocie aujourd’hui à Monaco autour de 50 000€, voire jusqu’à 100 000 € dans certains quartiers. Et la crise du Covid n’a guère affecté un secteur qui tire bien son épingle du jeu avec une hausse des transactions de 13,5% au premier trimestre.

Comme il le confiait récemment, Jean Castellini, conseiller-ministre des Finances et de l’Economie, juge que l’attractivité de la Principauté explique la bonne santé de l’immobilier. "On est attractifs et on va continuer de le rester. La Principauté est attractive car ce pays est sûr institutionnellement ; il est sûr, physiquement ; il est sûr, maintenant, numériquement ; il est sûr, sanitairement ; il est sûr à tous points de vue, la santé, l’éducation."

Selon Sophie Chick, responsable de Savills World Research "pour l’année à venir, alors que l’impact économique du Covid-19 est encore largement inconnu, le marché résidentiel monégasque est bien placé pour traverser la tempête du ralentissement économique. Nous prévoyons que les prix resteront stables pendant une période, ou afficheront potentiellement une très faible augmentation en raison du manque d'offre et d'une demande constante. Cependant, nous nous attendons à ce que les transactions de revente ralentissent un peu alors que le monde s'arrête pour évaluer la situation."

Même son de cloche auprès d’Angela Kleiber de l’agence Lorenza Von Stein qui juge la situation satisfaisante et note une demande en hausse de la part de résidents monégasques pour des villas dans les communes françaises voisines, ainsi qu’une demande pour de belles locations.

Pour le neuf, le programme Testimonio 2 et le nouveau quartier grand luxe de 6 ha, entièrement gagné sur la mer (Anse du Portier), vont enrichir l’offre immobilière à Monaco mais il faudra attendre quelques années. Dans la nouvelle presqu’île, les appartements luxueux pourraient s’afficher jusqu’à 100 000 €/m²...