Art & Culture Alpes Maritimes

L’aérien peine à redécoller...

Nice, la deuxième plateforme aéroportuaire de France poursuit à petits pas sa reprise du trafic et propose maintenant un programme permettant de connecter la Côte d’Azur à l’ensemble du territoire français, aux grandes villes européennes et au Maghreb. Cette reprise a permis la réouverture complète de son terminal 2 d’où sont traités l’ensemble des vols, alors que la réouverture du T1 ne se fera que lorsque le T2 sera saturé, ce qui est loin d’être le cas..

Signe de la reprise, des destinations jusqu’alors non desservies le deviennent. Ainsi, Volotea a-t-elle ouvert début juillet deux nouvelles lignes, l’une vers Caen, l’autre vers Brest, complétant un maillage national serré du nord au sud, d’est en ouest.

Au total, selon Hélène Navarro, directrice de la Communication, ce sont près de 80 destinations qui sont désormais assurées. Pour la France, la baisse n’est plus que de 9% en août par rapport à avril alors qu’elle atteint -60% pour les vols vers l’espace européen. A l’international, seul le Maghreb et Istanbul sont pour l’instant desservis avec un nombre limité de vols.
Un bon point : le trafic aérien des jets privés est en phase de redécollage sur la Côte d'Azur et a presque retrouvé son activité de 2019. Ce secteur s’est redressé plus rapidement car cela représente une alternative pratique.
Monacair dans le dur

Inutile de dire que la grosse réduction des vols sur Nice-Côte d’Azur et l’annulation des grands événements monégasques a très fortement impacté l’héliport de Monaco et Monacair, compagnie concessionnaire de la liaison avec Nice. Cette dernière a du annoncer la vente de deux hélicos sur six et un plan de licenciements douloureux (près de la moitié des effectifs), malgré les aides de l’Etat. A titre d’exemple, du 14 au 30 juin, il y a eu 96 vols contre plus de 1300 l’an dernier. A l’heure où nous mettons sous presse, les discussions se poursuivaient avec le personnel pour tenter de limiter la casse sociale.